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RECHERCHES

Le piroguier qui danse au crépuscule a trouvé sa raison de vivre dans les filets,

et chaque soir je la cherche, à la bougie de l’espoir, perlée de mon chapelet.

Qu’avons-nous fait à la main du destin, guide de deux âmes vers le même hameçon,

pour être privés de rendez-vous, éloignés l’un l’autre de l’unique tronçon ?

 

Le tisserand a pourtant brodé notre histoire, malgré ce labyrinthe qui nous sépare,

et l’attente a fertilisé nos idylles, ces joies fugaces qui consolent l’impatience.

Que serait la grandeur d’une histoire d’amour sans la prémisse du tôt ou tard :

l’intervalle dont le temps a besoin pour rythmer deux cœurs : toute une science.

 

Futur élu, j’ai le sentiment que notre jour arrive, à très court terme ;

la conviction du coureur qui perçoit la ligne, et compte ses pas en terre-fermes.

Mon corps cherche l’équilibre à la pensée de ton étreinte.

Que ce moment sera si doux, et déjà si court face à ma solitude d’hier, contrainte !

 

La vie nous conduisit à cette soirée d’automne, où nos âmes ont reconnu leur tambour

(avant d’abandonner la recherche, vivez ce moment ! celui de la renverse des sens et des chaires à rebours)!

celui de l’instant qui file, du temps qui court, car les cœurs jubilent des débuts de la substantielle épopée,

celle du bourgeonnement existentiel de l’amour : une bulbe de deux cotons libres et enveloppés.

R.

A toutes les âmes en recherche de leur tendre aimé, ceci est une pensée pour vous; Il semble qu’il soit plus dur que jamais de se trouver : puissent ces mots résonner en prières, ranimer le courage de l’engagement amoureux. Pour illustrer cela je t’invite à découvrir ce triptyque photographique de Carrie Mae Weems, appelant à l’espoir de la trouvaille amoureuse.

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